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Selon la cosmogonie héliopolitaine, Seth est le fils de Geb (la Terre) et Nout (le Ciel), frère d'Osiris, d'Isis, d''Haroeris et de Nephtys (également son épouse) Il est représenté sous la forme d'un animal aux traits indéfinissables : homme à tête de chien aux longues oreilles droites. il peut également être figuré sous la forme d'animaux représentant des formes chaotiques comme l'hippopotame, le porc ou encore le crocodile. Dieu très ancien mais complexe, son culte lui était rendu à Ombos (ou Nubit, cité du 5ème nome en Haute-Égypte). Contrairement à son frère Osiris, l'héritage laissé par son père lui est défavorable. Il reçoit la souveraineté de l'immense étendue des déserts. Selon la légende osirienne, jaloux, il tue son frère Osiris et le découpe en plusieurs morceaux retrouvés par Isis. Il perd toutefois son trône après un duel contre Horus, fils d'Isis et d'Osiris.
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Seth est un élément perturbateur, au caractère violent, mal perçu par le peuple. Dieu de la terre rouge
"desheret" (d'où son assimilation à la couleur
roux aux connotations négatives), il est toutefois invoqué
pour ses aspects guerriers, par des pharaons conquérants comme
Sesostris I Thoutmosis
III. Au Nouvel Empire, le dieu néfaste mais nécessaire
dans l'ordre cosmique intègre le panthéon et certains pharaons
n'hésiteront pas à insérer son nom dans leur
titulature, comme Sethy I (père
du célèbre Ramsès
II).
Sous l'invasion des Hyksos, il devient le dieu principal des princes asiatiques qui l'assimilent à leur dieu Baâl et lui vouent un véritable culte dans leur capitale : Avaris. En tant que Dieu du désert, il est également assimilé aux régions arides et stériles. Réputé pour sa force sexuelle, Seth est ensuite accusé d'homosexualité ou de viol. Dieu des tempêtes et des orages, Seth accompagne Rê et combat chaque nuit à ses côtés, dans le monde souterrain, le serpent Apophis (assimilé au chaos) afin que puisse renaître, chaque matin, le soleil. Dieu dont la dualité du caractère est nécessaire dans l'ordre de Maât, Seth devient définitivement maléfique en tant que dieu du Mal, dieu donc à détruire, vers la Basse-Époque. Le culte d'Osiris atteint alors son apogée.
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Photo Une promenade en Égypte
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