Le déplacement d'un peuple a donné naissance à un mythe !

Lors d'une série de conférences sur l'identité des peuples disparus, organisées par Patrice FRANCESCHI (capitaine de la Boudeuse), le peuple nubien fut à l'honneur le 15 mai 2002, grâce à l'intervenante, Marie-Christine TADDEÏ-BATTESTI. Je vous propose ici de découvrir son travail.

Dans le cadre du séminaire sur les Identités, il a été proposé un thème sur "Identité - Territoire et spoliation".

Lors d'un voyage en Égypte, mon guide nubien m'a fait découvrir qu'en Égypte, cohabitaient deux peuples dont l'un d'origine africaine. Ce dernier occupait un territoire aujourd'hui disparu : la NUBIE. Elle s'étendait alors d'Assouan (en Égypte) à Dongola (au Soudan). La première cataracte était nommée la Porte de la Nubie. Aujourd'hui, cette contrée est restée derrière la porte....submergée par les eaux et a rejoint la mythique Atlantide....

Tous les territoires entre Assouan et Dongola sont sous les eaux du Lac Nasser depuis la création du Saad el Ali, le grand barrage d'Assouan voulu par le président Nasser.

Cette perte touche aussi bien les Nubiens égyptiens que soudanais.

Ce dossier porte sur les Nubiens égyptiens transférés en Nouvelle Nubie, un territoire de 180 km², et la question posée est de savoir si la disparition de son territoire naturel a un impact sur l'identité de ce peuple.

 

La réponse à mes recherches est surprenante :

ce ne fut pas une fin mais une naissance !

Dossier de Marie-Christine TADDEI-BATTESTI

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